Mise à jour de votre article : l’évolution du site Caterpillar à Gosselies
Après la fermeture de Caterpillar et l’abandon du projet Legoland, le site de Gosselies est officiellement entré dans une nouvelle phase de reconversion, portée par la Région wallonne, la Ville de Charleroi et l’intercommunale Igretec. Voici les dernières actualisations à intégrer à votre article.
Vers une répartition en trois grandes zones
Le « plan guide » adopté récemment confirme la structuration du site en trois zones majeures, mais précise et adapte leur vocation au contexte économique actuel :
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Zone Ouest – Loisirs et événementiel
Cette partie restera destinée à des activités de loisirs et d’animation. Toutefois, la perspective d’un grand parc d’attractions tel que Legoland est définitivement abandonnée au profit d’infrastructures plus adaptées au marché local et aux capacités de la région : espaces polyvalents, événements, infrastructures pour familles ou événements sportifs et culturels. Le dimensionnement se veut réaliste et en adéquation avec les besoins de la population locale tout en gardant une vocation récréative forte. -
Zone centrale – Logistique et production
Au centre, le site misera principalement sur le développement logistique et industriel. Cette zone, déjà recherchée pour sa localisation stratégique entre les axes autoroutiers et ferroviaires, vise à attirer des opérateurs logistiques, des entreprises de production et des services à valeur ajoutée (logistique augmentée, packaging, intervation automatisée, etc.).
Les appels à projets lancés concernent notamment des entreprises belges et internationales, la volonté étant de répondre à la forte demande en sites logistiques tout en générant un maximum d’emplois. -
Zone Est – Extension du BioPark et industrie innovante
L’extension du BioPark de Charleroi se confirme comme un axe central du projet. Cette zone accueillera la croissance du pôle biotechnologique avec l’implantation de nouveaux bâtiments (notamment Biotech 4 actuellement terminé, Biotech 5 en chantier et des emplacements prévus pour des futurs développements).
L’accent est mis sur l’innovation, la recherche et la création d’emplois qualifiés, en synergie avec l’Aéropole et les campus voisins. Ce développement renforce la stature internationale de la Wallonie dans les sciences de la vie.
Nouveaux éléments structurants
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Connectivité et ouverture du site
Le projet de redéploiement prévoit une meilleure connexion entre le site, le centre de Gosselies, l’Aéropole et les infrastructures de transport. Un soin particulier est porté aux fronts bâtis nord et sud, qui offriront une vitrine attractive du dynamisme local depuis l’autoroute et l’avenue des États-Unis. -
Requalification des bâtiments et dépollution
La majorité des anciens bâtiments industriels sera détruite ou rénovée. Le site, en partie pollué comme la plupart des friches industrielles, fait actuellement l’objet de procédures de dépollution. Cette étape préalable est indispensable à l’accueil des nouveaux projets économiques et récréatifs. -
Nombre d’emplois et retombées
Si le nombre d’emplois créés dépendra du type d’activités implantées, les autorités visent au moins à égaler, voire dépasser, les postes jadis occupés par Caterpillar sur le site, grâce à la diversité des secteurs présents (logistique, biotechnologies, activités récréatives).
Un projet durable et ouvert sur l’avenir
La logique de reconversion poursuit l’équilibre entre développement économique, innovation et dimension sociale. Charleroi et la Région wallonne misent résolument sur la polyvalence et la mixité des activités, tout en valorisant la dimension urbaine ouverte et connectée du site.
Les premières interventions (démolition, dépollution, appels à projets) sont en cours, et l’ouverture des nouvelles activités industrielles, logistiques et biotechnologiques s’accélère en 2025.
Tableau récapitulatif
Zone | Vocation principale | Nouveautés & Perspectives 2025 |
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Ouest | Loisirs et événements | Infrastructures flexibles, événements, loisirs de proximité, pas de parc géant |
Centrale | Logistique et production industrielle | Appels à projets, logistique augmentée, objectif emploi élevé |
Est | Biotechnologies et innovation | Extension du BioPark, synergies avec Aéropole, nouveaux bâtiments biotechs |
Le site Caterpillar à Gosselies est ainsi en pleine transformation, avec une stratégie ancrée dans la réalité économique régionale et les défis de demain. Ce projet, désormais lancé, s’affirme comme un levier majeur de croissance pour Charleroi et toute la Wallonie.
Après l’abandon du projet Legoland, l’avenir de l’ancien site de Caterpillar à Gosselies, près de Charleroi, prend une nouvelle direction. La Région wallonne envisage désormais de diviser cet espace stratégique en trois zones distinctes, offrant ainsi un potentiel de développement économique et de loisirs pour la région. Ce plan ambitieux pourrait non seulement dynamiser le tissu économique local, mais également renforcer l’attractivité de Charleroi.
Une extension du BioPark : Un moteur pour le secteur biotechnologique
La première partie du site pourrait accueillir une extension du BioPark de Charleroi, un pôle de renommée internationale spécialisé dans les biotechnologies. Cette expansion offrirait de nouvelles opportunités aux entreprises et aux chercheurs, renforçant ainsi l’écosystème d’innovation déjà en place. En attirant des investissements et des talents, cette zone contribuerait à positionner la Wallonie comme un acteur clé dans le domaine des sciences de la vie.
Cette initiative pourrait également générer de nombreux emplois qualifiés, soutenant ainsi la croissance économique régionale. La proximité de l’Aéroport de Charleroi et des infrastructures de transport faciliterait l’implantation d’entreprises internationales, consolidant le rôle stratégique du BioPark.
Un espace dédié aux activités économiques traditionnelles
La deuxième zone serait consacrée à des activités économiques traditionnelles, permettant à des entreprises locales et internationales de s’implanter sur le site. Cette approche vise à diversifier l’économie régionale en attirant des secteurs tels que la logistique, la production industrielle et les services. En favorisant la création d’emplois, cette zone contribuerait à réduire le taux de chômage local et à dynamiser le tissu entrepreneurial.
Grâce à sa situation géographique privilégiée, proche des axes autoroutiers et ferroviaires, le site offre un cadre idéal pour le développement de plateformes logistiques et de centres de distribution. Cette reconversion répond ainsi à la demande croissante d’espaces adaptés aux besoins des entreprises modernes.
Un parc d’attractions de taille plus modeste : Une offre de loisirs attractive
Enfin, la troisième partie du site pourrait accueillir un parc d’attractions de taille plus modeste, offrant une alternative de loisirs accessible aux familles de la région. Bien que le projet Legoland ait été abandonné, cette nouvelle initiative permettrait de maintenir une dimension récréative sur le site, contribuant à l’attractivité touristique de Charleroi et de ses environs.
Un parc d’attractions adapté au marché local pourrait attirer un large public, tout en respectant les contraintes environnementales et urbanistiques. Cette installation renforcerait l’offre de loisirs de la région, créant des emplois saisonniers et permanents tout en dynamisant le secteur du tourisme.
Un projet équilibré pour un développement durable
Cette réaffectation en trois zones distinctes témoigne de la volonté de la Région wallonne de concilier développement économique, innovation et loisirs. En diversifiant les usages du site, ce projet vise à créer un écosystème dynamique et durable, capable de répondre aux besoins actuels tout en préparant l’avenir de la région.
Avec l’extension du BioPark, la création d’un pôle économique traditionnel et l’installation d’un parc d’attractions, l’ancien site de Caterpillar pourrait devenir un véritable moteur de croissance pour Charleroi. Ce projet ambitieux reflète la capacité de la région à se réinventer et à saisir les opportunités pour assurer son développement à long terme.
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